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Association SAALEM

Contexte > Situation scolaire des enfants

Madagascar connaît principalement une économie de subsistance, dans laquelle beaucoup de familles n’ont pas les moyens d’envoyer leurs enfants à l’école et préfèrent qu’ils travaillent pour apporter des revenus supplémentaires, même si la loi l’interdit.

    

Ainsi, selon la Banque Mondiale, 92% de la population de Madagascar vit sous le seuil de pauvreté, ce qui a des conséquences catastrophiques sur l'éducation des enfants :

  • 14% des enfants n’ont jamais fréquenté l’école (source : Humanium.org).
  • 25% des enfants en âge d’aller à l’école ne sont pas scolarisés, soit environ 1,5 million d’enfants qui n’ont pas eu la chance d’intégrer l’école ou qui l’ont abandonnée (Source : UNICEF).
  • 136 000 enfants étaient atteints de malnutrition aigüe en 2021 et plus de 500 000 en 2022 (source : OCHA-ONU).
  • 70% des enfants qui entrent en CP ne terminent pas le cycle complet. La plupart abandonnent dans les trois premières années (source : Fondation de France).

 

 

 

" En France, la scolarisation est un droit, à Madagascar, c’est un privilège ."

En imposant des confinements drastiques en 2021 aux conséquences économiques insoutenables pour les familles les plus vulnérables mais aussi pour la classe moyenne,  l’école a été transformée en rêve impossible et inaccessible pour de nombreux enfants.

Résultat : beaucoup de familles n'ont plus d'autres choix, pour survivre, que d'envoyer leurs enfants travailler, même si cela est interdit par la loi.  Ceux qui étaient déjà scolarisés doivent tirer un trait sur leur soif d'apprendre, et les cadets n'auront plus aucune opportunité d'accéder un jour aux savoirs de base dispensés par l'école primaire.

Leur avenir est en train de disparaître sous nos yeux, et leurs espoirs s'effacent...

 

Comment rester indifférent à cette tragédie silencieuse ?